Philippe Defeyt nous conseille d’éviter des pièges : celui du relativisme démobilisateur (ex : l’agriculture va disparaître en Arizona), celui de la rapidité des événements (il y a un effet d’accélération perceptible actuellement) et celui de l’hédonisme à tout crin avec comme corollaire une pénurie de main d’œuvre. Il souligne le manque d’investissements dans le secteur public, le manque de vision et de réflexion : la dépendance ‘organisée’ de l’Europe vis-à-vis du gaz russe, la non anticipation des crises sanitaires, pourtant prédites par Bill Gates, l’incapacité de penser au réchauffement climatique (ex : pas de cellule de crise pour la sécheresse), le manque de courage et de vision politique (ex : c’est une bonne chose que le prix de l’énergie descende, mais nos autorités devraient maintenir les prix élevés pour nous obliger à rationnaliser la consommation de cette énergie, tout en aidant les plus démunis de notre société).
Il insiste sur quatre mots important : conscience de la situation, confiance dans le rapport entre les institutions et le citoyen, cohérence dans les décisions et nécessaire cohésion sociale.
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